Adler 35/80 HP Phaëton 1914
Châssis n° 46514
Moteur n° 46514
•Seule survivante de quatre construites
•Carrosserie Phaëton sept places
•Ex-musée des transports Jean Tua de Genève
•Largement d'origine et jamais restaurée
Adler, basé à Francfort, a fait ses débuts comme constructeur de bicyclettes, se tournant ensuite vers les motocyclettes, les voitures et les machines à écrire avec lesquelles son nom reste encore communément associé aujourd'hui. Marque très respectée dans son Allemagne natale, Adler fabriquait déjà des composants pour l'automobile lorsqu'elle présenta son premier modèle – une voiturette à moteur De Dion inspirée des Renault – en 1900. Au bout de quelques années, la société fabriquait ses propres moteurs, mono et bicylindres, même si à partir de 1910 la gamme était exclusivement constituée de quatre cylindres. Certaines de celles-ci étaient énormes, l'une d'elles ayant été acheté par le Kaiser Guillaume II. Des six cylindres et un huit cylindres en ligne vinrent enrichir la gamme dans les années 1920 et, en 1932, la firme présentait la révolutionnaire Trumpf à traction avant pour laquelle elle est universellement connue.
La gamme Adler d'avant la première guerre comprenait des voiture à moteur avant, connues pour leur allure robuste et un changement de vitesses assez particulier, mais la Kleinwagen (petite auto) de 1911 était un essai destiné à combler le trou entre les cyclecars et la « 12 » de 1, 8 litre. La Kleinwagen était animée par un quatre cylindres à soupapes latérales de 1 292 cm3 de cylindrée et équipée d'un allumage par magnéto. À l'autre bout de l'échelle, figurait la superbe et énorme quatre cylindres 35/80 HP de 9, 1 litres, au sommet de la gamme Adler. Plus grosse Adler jamais construite, la 35/80 HP atteignait une vitesse maximale de 115 km/h et coûtait l'indécente somme de 16 800 Reichsmark neuve, une véritable rançon de roi. On pense qu'il n'en fut construit que quatre, dont la voiture proposée ici serait la seule survivante.
Carrossée en phaëton sept places, cette voiture fut utilisée par des militaires allemands au cours de la première guerre, date depuis laquelle elle réside en Suisse, dernièrement aux mains du musée des transports Jean Tua de Genève pendant une longue période. Jamais restaurée, entièrement authentique et peu utilisée, elle est proposée à la vente avec une fiche de données, la fiche historique de Tua et ses papiers d'importation en Europe. L'occasion unique d'une vie.
1914 Adler 35/80hp Phaeton
Chassis no. 46514
Engine no. 46514
•Sole survivor of only four made
•Seven-seater Phaeton coachwork
•Ex-Jean Tua Transport Museum, Geneva
•Highly original and un-restored
Frankfurt-based Adler started out in the 19th Century as a bicycle manufacturer, turning later to the production of motorcycles, cars and the typewriters with which its name is most commonly associated today. A highly respected firm in its native Germany, Adler was already manufacturing automobile components when it introduced its first car - a Renault-influenced, De Dion-powered voiturette - in 1900. Within a few years the company was making its own single- and twin-cylinder engines though by 1910 the range was powered exclusively by fours. Some of the latter were huge, one of which was purchased by Kaiser Wilhelm II. Sixes and a straight eight were added to the range in the 1920s and then in 1932 the firm introduced the revolutionary front-wheel drive Trumpf for which it is best remembered.
Adler's pre-WWI range was comprised of straightforward motor cars noted for their solid good looks and a rather peculiar gear change, but the Kleinwagen (little car) of 1911 was an attempt to bridge the gap between cyclecars and the 1.8-litre '12'. The Kleinwagen was powered by a four-cylinder, sidevalve engine displacing 1,292cc and equipped with magneto ignition. At the other end of the scale there was the magnificent 35/80hp, a 9.1-litre four-cylinder leviathan that sat at the very top of the Adler range. The biggest Adler ever made, the 35/80hp had a top speed of 115km/h and cost a staggering 16,800 Reichsmarks when new, a veritable king's ransom. It is believed that only four were made, of which the car offered here is the sole survivor.
Carrying seven-seater phaeton coachwork, this car was used by the German military during WWI, since when it has been resident in Switzerland, latterly in the long-term ownership of the Jean Tua Transport Museum in Geneva. Un-restored, highly original and little used, it is offered for sale with a data sheet, Tua history sheet and EU import paperwork. A once in a lifetime opportunity.